Les femmes lesbiennes et bisexuelles auraient une moins bonne santé cardiovasculaire que les hétéros

La Fondation recherche cardiovasculaire assure sur son site que, en France, les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité des femmes, pourtant régulièrement suivies et dépistées pour les cancers. En 2022, la Fédération française de cardiologie révélait même dans un sondage que 55 % des femmes pensaient que les maladies cardiovasculaires touchaient essentiellement les plus de 50 ans – alors qu’il y a un risque croissant chez les moins de 50 ans. Et ce risque serait même plus important chez les femmes lesbiennes et bisexuelles, si l'on en croit une récente étude menée par l’Inserm, une équipe d’épidémiologistes à l’origine de la plateforme de recherche Constances, et trois chercheur·euses américain·es.

Dans cette étude, les chercheur·euses ont analysé les bilans de santé des participantes qui devaient préciser leur orientation sexuelle : hétérosexuelle, homosexuelle (gay et lesbienne), bisexuelle et "ne souhaitant pas s’exprimer". Après analyse, iels ont ainsi constaté que le score de santé cardiovasculaire (sur 100) des femmes lesbiennes ou bisexuelles était moins bon que celui des hétérosexuelles. Le score des femmes lesbiennes et bisexuelles est ainsi généralement inférieur d’un point à celui des hétérosexuelles. Comme l'explique le Dr Jean-Philippe Empana au Monde, "un point gagné correspond à une diminution de 12 à 14 % du risque de survenue de pathologies cardiovasculaires".

Alors que les hommes homosexuels ont, toujours selon cette étude, une meilleure (...)

(...) Cliquez ici pour voir la suite

Les problèmes de Thyroïde peuvent avoir des effets négatifs sur la vie sexuelle et la santé mentale
Pour bien dormir, voici les aliments à privilégier lors du dîner (et ceux à absolument éviter)
Voici 5 signes qui prouvent que vous réprimez vos émotions
Les cycles menstruels longs et courts seraient associés à un risque plus élevé de maladies cardiaques
En mangeant ces 5 aliments, vous n'aidez pas votre santé mentale