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EN IMAGES – Les femmes de la vie de Stevie Wonder, qui fête ses 71 ans

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Happy birthday Stevie Wonder ! Le génie américain de la musique souffle, en ce 13 mai 2021, sa 71e bougie. L’occasion de revenir sur le parcours sentimental peu commun et bien rempli de cette star interplanétaire qui, depuis 60 ans, baigne nos oreilles d’un son particulier qui mixe avec un talent unique plusieurs genres musicaux.

La musique comme arme de séduction

Découvert à l’âge de 11 ans, celui qu’on surnomme alors "Little Stevie Wonder" ("Stevie la petite merveille") apprend très jeune à manier, à la fois, les percussions, les claviers, l’harmonica… Et bien évidemment sa voix ! De son talent, il va faire une carrière mais également un atout pour charmer la gent féminine.

"J’adorais la chanson I’ll try something new de Smokey Robinson. À chaque fois que je la chantais, les filles s’attroupaient autour de moi et mon cœur se mettait à battre la chamade. Je ne pouvais pas voir les filles (l’artiste est aveugle depuis sa naissance, ndlr) mais j’arrivais à sentir quelque chose qui émanait d’elles. Je me suis alors dit ‘Mec, elles aiment vraiment cela !", se souvient-il dans une interview accordée à Oprah Winfrey.

Une arme de séduction qui va fonctionner tout au long de sa vie, comme le prouvent ses nombreuses conquêtes !

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Stevie Wonder et Diana Ross

Les deux artistes partagent plusieurs points communs, comme le rappelle Le Monde : "ils sont nés et ont été élevés à Detroit, dans des familles modestes, et ont commencé leur carrière très jeunes". Surtout ils font tous deux partie des talents de la Motown.

Véritable séducteur, Stevie Wonder cherche à charmer la Diva de la soul avec une stratégie de drague basée sur l’effet de surprise. Le chanteur, atteint de cécité depuis la naissance, demande à l’un de ses amis de lui décrire la tenue de Diana Ross pour ensuite la déstabiliser en la complimentant sur la couleur de sa robe : "le rouge te va si bien", lui dit-il ! La chanteuse de The Supremes n’est pas insensible au bagout de la Petite Merveille, mais lui résiste. Devant l’insistance de l’interprète de You are the sunshine of my life, son entourage se sent obligé de lui demander de calmer ses ardeurs car l’objet de son désir est la maîtresse de Berry Gordy, le fondateur et patron du célèbre label Motown !

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Stevie Wonder et Syreeta Wright

À la fin des années 60, celui qui va faire rimer Wonder avec "tombeur" s’entiche de Syreeta Wright,une musicienne également issue de la même maison de disque que lui. Pressentie un temps pour rejoindre le groupe des Supremes, la jeune femme met aussi son talent d’auteure et d’interprète au service d’autres artistes. En couple avec Stevie, de quatre ans son cadet, elle coécrit avec lui les paroles du hit It’s a shame pour les Spinners puis celles de l’album Where I’m Coming From, l’opus de son compagnon sur lequel figure le célèbre tube If you really love me.

Les deux artistes se marient en 1970 et produisent pendant leur union le premier album solo éponyme de Syreeta. "À l’époque où nous enregistrions le disque, notre couple était en train de battre de l’aile. Nous nous sommes mariés très jeunes et personne ne nous avait donné de mode d’emploi ! Pour moi, cet album représentait l’espoir de sauver notre mariage", se souvient-elle.

Malheureusement, le couple divorce après seulement 18 mois d’union mais demeure très lié professionnellement et personnellement jusqu’à la mort de Syreetta, en 2004.

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Stevie Wonder et Yolanda Simmons

Au début des 70’s, Stevie Wonder craque pour sa secrétaire-comptable avec qui il partage le don de déterminer "si une personne est honnête ou non". En 1975, Yolanda Simmons accouche d’une petite fille qu’ils prénomment Aisha Morris.

La naissance de ce premier enfant bouleverse le chanteur. Il puise dans les instants partagés avec sa fille, notamment le moment du bain, l’inspiration pour composer le tube Isn't She Lovely ?

VIDÉO : Stevie Wonder, le génie de la soul :

Un coureur de jupons

En 1977, le couple accueille un second enfant. Malgré l’arrivée de leur fils Keita et d’un bonheur familial, Stevie Wonder ne peut s’empêcher de regarder ailleurs et de charmer d’autres femmes.

Un penchant qu’il assume en affirmant sur la pochette de son album Songs in the Key of Life, récompensé par 4 Grammy Awards : "Mon cerveau doit être polygame, mon esprit marié à beaucoup de personnes et mon amour appartient à tous". Cette déclaration, qui ressemble à un aveu d’infidélités, finit par convaincre la mère de ses enfants que le musicien n’est pas fait pour la monogamie. Le couple se sépare en 1982. "Stevie aimait Yolanda, mais Stevie aimait beaucoup de femmes", confie le guitariste Mike Sembello à Mark Ribowski, l’auteur d’une biographie consacrée à l’interprète de My Chérie Amour.

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Stevie Wonder et Melody McCulley

Désormais séparé de Yolanda Simmons, Stevie Wonder cumule les conquêtes féminines et les succès professionnels. Malgré le temps que lui demande la préparation de son album The Woman in red qui comprend le titre culte I just called to say I love you, qui lui vaudra de remporter un Oscar, il trouve le temps de pouponner de nouveau. En 1983, un fils, Mumtaz, nait en de sa relation avec Melody McCulley, l’une de ses choristes.

Indubitablement, les 80’s vont rimer avec "babies" pour le musicien de la Motown ! En plus d’être le "part-time lover" de nombreuses femmes, il agrandit son arbre généalogique en reconnaissant deux autres enfants, Kwame et Sophia, dont l’identité de la maman n’a jamais été publiquement révélée. À la fin des années 80, Stevie est alors père de déjà 5 enfants et il est loin d’avoir dit son dernier mot !

Stevie Wonder et Angela McAfee

Après 10 années de cour acharnée, Stevie Wonder finit par persuader Angela McAfee de sortir avec lui et d’emménager dans sa somptueuse propriété californienne. En 1996, l’interprète de Superstition et la conseillère en image entament une relation qui va finir par virer à l’aigre et au scabreux.

En 2001, le Los Angeles Times révèle que l’ancienne girlfriend du célèbre musicien le poursuit en justice et lui réclame 30 millions de dollars (près de 25 millions d’euros) de pension alimentaire. Un montant calculé selon plusieurs critères et griefs qui vont faire la une des journaux. Angela McAfee reproche à Stevie de l’avoir forcée à arrêter sa carrière en lui promettant de subvenir entièrement à ses besoins, même en cas de séparation, et accuse le chanteur de lui avoir transmis un herpès génital au cours de leur relation. Une accusation que réfute l’avocat de la star en affirmant que ce dernier n’a jamais contracté une telle IST et que la plaignante a donc dû être contaminée par un autre partenaire. Les deux anciens amants finissent par trouver un arrangement dont les modalités n’ont jamais été révélées.

Stevie Wonder et Kai Millard

Fidèle à ses habitudes mais moins à ses compagnes, Stevie Wonder rencontre Kai Millard alors qu’il est toujours en couple avec Angela McAfee. Il remarque la directrice artistique dans un night-club new-yorkais et passe la nuit à discuter avec elle. La jeune femme succombe au charme de l’interprète de For Once in my life et ils se fiancent 6 mois plus tard. En septembre 2001, soit un mois avant le début de la procédure lancée par son ex, Stevie et Kai se marient et deviennent peu de temps après parents d’un garçon nommé Kailand. Quatre plus tard, la star est papa pour la septième fois avec la naissance de son fils Mandla, un prénom inspiré par celui de son grand ami Nelson Mandela.

Après 11 ans de mariage, Stevie Wonder et Kai Millard divorcent en invoquant des "différends irréconciliables". Ils optent pour la garde partagée de leurs deux fils mais la star s’engage à verser une pension alimentaire de 25.000 dollars mensuels (environ 20.500 €) à son ex.

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Stevie Wonder et Tomeeka Robyn Bracy

Après toutes ces turpitudes sentimentales, on pourrait croire le Prince de la Soul vacciné contre la vie à deux. Loin de là ! Avant même que son dernier divorce ne soit finalisé, Stevie Wonder est déjà aperçu au bras d’une autre femme. Cette dernière se prénomme Tomeeka Robyn Bracy, a 25 ans de moins que lui et c’est son parfum qui aurait captivé Stevie Wonder lors de leur rencontre ! Désireux d’agrandir davantage son clan, le détenteur de 25 Grammy Awards et sa nouvelle conquête deviennent parents de deux enfants, Izaiah et Nia, qui naissent avant que le couple ne se dise "I do", en 2017.

Soutenu par sa troisième épouse, celui qui a vendu plus de 100 millions d’albums subit une greffe de rein en 2019 et décide un an plus tard de quitter la Motown, sa maison de disque historique, pour lancer son propre label : So What The Fuss Music. Une nouvelle page s’ouvre pour cet infatigable père de 9 enfants qui vit avec Tomeeka à Los Angeles et qui souffle sa 71ème bougie.

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VIDÉO : Stevie Wonder offre un message de paix et d'amour à son pays divisé :