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Les festivals français face à une pénurie de techniciens

Après deux années blanches, les Vieilles Charrues, Rock en Seine, les Eurockéennes de Belfort, Solidays, le Hellfest et autres ont remonté, ou s'apprêtent à le faire, scènes et écrans géants. Si la production et les artistes ne taisent pas leur euphorie à l'idée d'accueillir à nouveau du public, l'effervescence est moins palpable du côté de la technique, qui doit affronter des soucis de mains-d’œuvre ou de logistique. Fortement impactés par la pandémie, qui les a contraints à se réorienter pour beaucoup, les techniciens n'ont pas tous répondu cette année à l'appel de la fête, au grand dam des organisateurs.

D'après le Syndicat national des producteurs, 30% d'entre eux ont changé de métier pendant la crise sanitaire. En outre, l'inflation, avec notamment la hausse des prix du carburant, et la crise en Ukraine, qui a pu engendrer des retards pour certaines livraisons, se sont invitées dans les festivals. Pas de chance pour cette première année sans restrictions, durant laquelle les événements musicaux ne cessent de se multiplier aux quatre coins de l'Hexagone. Les fournisseurs de matériel, les spécialistes du son, de la lumière et des décors encore en activité sont, donc, sur-sollicités en cette période estivale.

Dans la panade avant la bringue

« On n'a failli ne pas ouvrir les portes », confesse le directeur des Vieilles Charrues, Jérôme Tréhorel, à RTL . Même son de cloche auprès du directeur des Francofolies, Gérard Pont : « Pour nous, ça a été des Francofolies historiques,...


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