Fibromes utérins : voici les alternatives à la chirurgie

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Les médicaments

Comment ça marche ? « Le fibrome augmente la taille de l'utérus, ce qui induit des règles abondantes. De plus, il est richement vascularisé et saigne par lui-même en formant des caillots », explique le Pr Henri Marret, chirurgien du pôle de gynécologie-obstétrique du CHU Bretonneau, à Tours. Des antifibrinolytiques (acide tranexamique) par voie orale sont alors prescrits afin d'augmenter la coagulation sanguine ainsi que des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) pour soulager la douleur pendant les règles. Autres possibilités : la prise par voie orale de macroprogestatifs (progestérone à forte dose) ou la pose d'un stérilet à la progestérone. Ces traitements hormonaux empêchent la prolifération de l'endomètre, la muqueuse qui tapisse l'utérus, ce qui limite les saignements. « Enfin, les analogues de l'hormone GnRH, plus puissants, bloquent la synthèse des œstrogènes et de la progestérone qui stimulent la croissance des fibromes. Leur taille diminue alors de 20 à 50 %. Mais le fibrome regrossit dès l'arrêt de la médication », détaille le gynécologue.

Dans quels cas ? Ces médicaments, parfois associés, sont donnés en première intention en cas de douleurs ou de saignements importants lors des règles. Les analogues de la GnRH sont, eux, souvent prescrits avant une intervention chirurgicale afin de réduire la taille du fibrome et traiter l'anémie, une carence en fer causée par les saignements...Lire la suite sur Femina.fr

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