Dans le film bollywoodien “Darlings”, des victimes de violences conjugales se rebiffent

“C’est une histoire d’amour entre deux musulmans – mais aussi de violence et de vengeance”, écrit la BBC à propos du film indien Darlings, sorti sur Netflix début août. Le long-métrage débute sur deux amants qui décident de se marier : Badrunissa, incarnée par la star de Bollywood Alia Bhatt, et Hamza, joué par Vijay Varma. Mais leur histoire n’est pas un conte de fées. “Trois ans après ses noces, le couple s’est installé dans un immeuble de la petite classe moyenne de Bombay, mais Badrunissa partage son lit avec l’ennemi”, poursuit le site de la radio britannique.

Lui est l’archétype de l’agresseur. Il bat son épouse tous les soirs et s’excuse au matin. “Oui, je suis un bâtard, mais je t’ai frappée uniquement parce que je t’aime”, lance-t-il dans le film. Elle, de son côté, vit dans le déni, elle espère qu’elle pourra retrouver l’homme d’avant en le faisant arrêter de boire, ou encore en tombant enceinte.

Quitter son mari ou le tuer

“Mais lorsque la sauvagerie continue et qu’il franchit finalement une ligne rouge, la rage prend le dessus et, à la moitié du film, les rôles s’inversent. La victime, avec l’aide de sa mère, Shamshunissa (jouée par Shefali Shah), devient l’agresseur”, prévient la BBC. La mère, qui a elle-même subi des violences conjugales, et la fille deviennent complices : elles enlèvent le mari, le retiennent en otage dans sa propre maison et lui infligent les mêmes sévices qu’il faisait subir jusque-là à sa jeune épouse.

“Mon idée, c’était un duo mère-fille. Elles ont des rêves, mais quelque chose cloche : le mariage de la fille ne fonctionne pas. Et là, les deux inventent des idées folles pour corriger la situation”, explique Jasmeet K. Reen, le réalisateur, cité par la BBC.

“Dans une série d’incidents tragi-comiques, impliquant le lieu de travail du mari, la police, les voisins, [le mari] finit par se retrouver attaché sur des rails de chemin de fer, sur le point de se faire rouler dessus par un train”, écrit le quotidien indien Hindustan Times.

Rire ne suffit pas

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