Publicité

Fin de vie : ces professionnels de santé se positionnent pour l’aide active à mourir encadrée

Dans une tribune publiée par le journal « Le Monde », lundi 6 février, 500 soignants, infirmiers et médecins défendent la possibilité de choisir sa fin de vie, « dans un cadre strictement légal et encadré ».

Le président Emmanuel Macron avait demandé en septembre la tenue d’une convention citoyenne sur le sujet, très clivant, de la fin de vie, organisé sur le même modèle que celle sur le climat en 2019 et 2020. Depuis début janvier, 200 citoyens, tirés au sort, planchent sur cette épineuse question.

La Première ministre Elisabeth Borne a donc plaidé pour « une réflexion en nuances et en responsabilité » sur le sujet. « Soyez libres » de « vous émanciper des idées reçues, de dire vos doutes, vos désaccords », a-t-elle lancé. Même si les termes d'« euthanasie » ou de « suicide assisté » ne sont pas explicitement mentionnés, les participants se pencheront sur l'opportunité de légaliser l'une ou l'autre.

Et en mars, ils diront s'il faut changer ou non la loi actuelle, sans garantie d'être suivis, à partir de cette question : « Le cadre d'accompagnement de fin de vie est-il adapté aux différentes situations rencontrées ou d'éventuels changements devraient-ils être introduits ? »

« Nous ne cessons de penser à toutes ces personnes sur leur lit de souffrance… »

C’est dans le cadre de ces débats, qu’à l’initiative de l’Association pour le droit à mourir, 500 soignants signent un manifeste dans le journal « Le Monde ». Ils rappellent notamment que ce débat s’est déjà tenu dans d’autres pays, comme la Belgique qui autorise l’aide active à mourir de manière très encadrée. « La Belgique a voté une loi autorisant...

Lire la suite de l'article sur Elle.fr

A lire aussi