Finie, la belle vie pour les sociétés d’autoroutes ?

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C’est une mesure qui ne cesse de faire couler de l’encre depuis sa mise en place il y a près de vingt ans. En 2006, le Premier ministre Dominique de Villepin entérinait la décision du Gouvernement de privatiser les autoroutes françaises. À l’époque, il s’agissait d’assurer sur le long terme l’entretien et le bon fonctionnement des nombreuses autoroutes, qui coûtaient trop cher à l’État. La raison officieuse était de permettre de maintenir sous la barre des 3% le déficit public, comme s’y était engagé le Gouvernement à l’époque.

À l’époque, la France comptait trois réseaux concessionnaires d’autoroutes, qui étaient donc propriété de l’État. Sur un total de dix-huit candidats potentiels au rachat, deux entreprises françaises et une entreprise espagnole avaient gagné l’appel d’offres. Depuis, Vinci gère (entre autres) les ex-Autoroutes du Sud de la France (ASF). Eiffage gère le réseau Autoroutes Paris-Rhin-Rhône (APRR). Et enfin l’Espagnol Albertis gère la Société des autoroutes du Nord et de l’Est de la France (SANEF).

Des sociétés d’autoroutes bien plus rentables que prévu

Les conditions négociées à l’époque avec l’État tablaient sur la rentabilité du système à l’horizon 2032. Il était question d’un commun accord avec l’État d’augmenter chaque année les tarifs au péage pour permettre un équilibre dépense/recettes à cette échéance. Mais certaines concessions des sociétés autoroutières se sont avérées plus rentables que prévu, et...Lire la suite sur Autoplus