Football : Paris devra retenir la leçon

IBRAHIM EZZAT/NUR PHOTO/AFP

Évacuons tout d’abord les circonstances atténuantes existantes. La quasi-totalité des joueurs parisiens revenaient à peine de leur sélection nationale. Cas extrême, l’Uruguayen Ugarte ferraillait encore dans la nuit de mercredi à Quito, à 10 000 km de Paris. Le 11 de Luis Enrique a tenu compte de cet éparpillement avec deux éléments majeurs, Ugarte donc, et le capitaine brésilien Marquinhos, sur le banc au coup d’envoi.

Il y eut aussi les adieux à Marco Verratti, onze ans de maison, témoin et symbole de l’ère QSI avec ses 30 titres nationaux (record absolu) et son cortège de regrets européens. Désormais sociétaire d’Al-Arabi au Qatar, « Petit hibou » avait les yeux embués à l’heure des hommages de ses anciens compères de vestiaire, et pour certains de virées nocturnes. L’émotion était palpable malgré des tribunes inexplicablement clairsemées, y compris chez les titulaires et remplaçants du soir, convoqués en tee-shirts commémoratifs sur la pelouse du Parc des Princes à trois quarts d’heure du coup d’envoi.

Plus mauvaise entame en Ligue 1 depuis douze ans

Ceci posé, le PSG a affiché trop de lacunes pour empêcher la première victoire niçoise dans la capitale depuis quatorze ans et déclencher la liesse nocturne des ultras azuréens, venus acclamer leurs héros à la descente de l’avion. On pourrait presque écrire leur héros au singulier tant Terem Moffi, deux fois buteur et passeur décisif, a éclaboussé le match de son talent – et de sa force de bison. à chaque prise de balle...


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