Les forces ukrainiennes continuent de gagner du terrain à l'est

En Ukraine, la ligne de front se déplace petit à petit vers l'est.

Dans la région de Donetsk, la ville de Sviatohirsk serait désormais sous contrôle ukrainien. Les unités russes en ont été chassées après la progression des forces ukrainiennes depuis la ville voisine de Lyman.

A Lyman, reprise ce week-end par l'Ukraine, les corps de soldats russes gisent sur le côté de la route qui mène à la sortie de la ville.

De leur côté, les habitants tentent de reprendre un semblant de vie après la violence des combats.

"Je me tenais dans le hall, à environ cinq mètres, quand ça a fait boum et que j'ai été projetée en arrière", témoigne Valentyna Kuzmyichna, 85 ans. "Maintenant, je n'entends pas bien", ajoute cette habitante de Lyman.

Le Parlement russe a ratifié la loi sur l'annexion de quatre régions ukrainiennes

Les dernières victoires côté ukrainien n'ont pas entaché la volonté de la Russie d'annexer les quatre régions ukrainiennes de Donetsk et de Lougansk (est), ainsi que de celles de Kherson et de Zaporijjia (sud).

Les députés russes de la Douma, chambre basse du Parlement, ont approuvé lundi à l'unanimité la loi sur l'annexion, une décision qui avait déjà été approuvée par le président Vladimir Poutine et suscité une pluie de condamnations internationales.

Ni abstention ni vote contre n'ont été enregistrés.

Plus de 200 000 personnes mobilisées dans l'armée russe en deux semaines

Plus de 200 000 personnes ont été mobilisées dans l'armée russe depuis l'annonce d'une mobilisation "partielle" le 21 septembre pour l'offensive en Ukraine, a indiqué mardi le ministre de la Défense, au moment où les forces de Moscou sont en difficulté.

La mobilisation de ces milliers de personnes serait en train de provoquer un changement de perception en Russie.

"La situation a changé et beaucoup de personnes ont maintenant l'impression que la guerre pourrait les toucher ou qu'elle les a déjà touchés. Cela a provoqué de la peur et un sentiment d'incertitude. Les gens disent qu'il n'est pas évident de planifier sa vie maintenant, quand on ne sait pas ce qui va se passer ensuite",  explique Denis Volkov, sociologue au Centre Levada en Russie.