La France très en retard sur la question de la prévention au papillomavirus

Chaque année, 6 400 nouveaux cas de cancers sont attribuables aux infections aux papillomavirus. Il existe près de 200 types de HPV (papillomavirus humains) et 12 d’entre eux sont considérés comme à haut risque. Aujourd’hui, le vaccin Gardasil® 9 protège contre 9 HPV, notamment responsables de cancers du col de l’utérus, du vagin, de la vulve, de l’anus et du pénis. Il s’agit d’infections sexuellement transmissibles très fréquentes, qui touchent les hommes comme les femmes. Pourtant, en 2007, lorsque la France lance sa première campagne de vaccination, seules les jeunes filles sont concernées. Alors qu’un premier objectif de couverture vaccinale, établi dans le plan cancer 2014-2019, était de 60 % chez les filles de 11 à 14 ans, elle n’était que de 30 à 40 % en 2022, rapporte Le Parisien. Faisant de l’Hexagone, le pays d’Europe où le taux de vaccination est le plus bas. En Europe du Nord, en Espagne ou encore au Royaume-Uni, celui-ci est de 80 %.

Si ces infections sont très fréquentes, notamment au début de la vie sexuelle, celles-ci sont à 90 % éliminées spontanément. C’est notamment pour cette raison que le premier frottis, le dépistage du cancer du col de l’utérus, a été reculé à l’âge de 25 ans, afin d’éviter "de surtraiter des lésions qui auraient spontanément guéri", expliquait le Pr Olivier Graesslin au Figaro Santé. Pour les 10 % des infections restantes, elles peuvent persister plusieurs mois ou années et "évoluer vers un pré-cancer que l’on peut dépister et traiter, puis (...)

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