Publicité

La France veut lutter davantage contre le racisme, l'antisémitisme et les discriminations

Présenté lundi 30 janvier par Élisabeth Borne, ce plan mise notamment sur une sensibilisation des plus jeunes et sur la création d’un musée à la mémoire des gens du voyage déportés pendant la Seconde Guerre mondiale.

La Première ministre française Élisabeth Borne a présenté lundi 30 janvier un plan de lutte contre le racisme, l'antisémitisme, l'anti-tsiganisme et les discriminations liées à l'origine, visant notamment à rendre moins vulnérable la jeunesse aux messages haineux.

« C'est en faisant savoir que l’on empêche l’Histoire de bégayer », a fait valoir la Première ministre, dont le père de confession juive a été déporté puis a mis fin à ses jours quand sa fille avait onze ans.

Durant sa scolarité, chaque élève devra ainsi participer à la « visite d’un lieu historique ou mémoriel en lien avec le racisme, l’antisémitisme ou l’anti-tsiganisme », car « c'est dès l'enfance que des stéréotypes peuvent s’installer », a souligné la Première ministre.

« C’est dans notre jeunesse que certaines théories du complot foisonnent. C'est aussi sur nos jeunes que les messages haineux des réseaux sociaux ont le plus d’effet », a insisté la cheffe du gouvernement français.

Une « fermeté totale dans la réponse pénale »

Le nouveau plan 2023-2026 présenté lundi prévoit une série de mesures qui touchent différents secteurs, de l'éducation à l'emploi en passant par la justice ou le sport.

Il vise à systématiser dans les entreprises les tests sur les discriminations à l'emploi et à « élaborer des outils » avec les plateformes numériques et les influenceurs. Il portera aussi sur l’accès au logement pour « mettre en avant les...

Lire la suite de l'article sur Elle.fr

A lire aussi