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En France, on veut supprimer l'Aide Médicale d'État aux étrangers. Des soignants s'en insurgent

Gustavo Fring

"Les patients que nous soignons et qui bénéficient de l'Aide Médicale d'État (AME) ne sont pas, dans leur grande majorité, des personnes qui ont migré vers la France pour se faire soigner, mais des personnes qui ont fui la misère, l’insécurité ou qui l’ont fait pour des raisons familiales", énoncent 3 000 soignants dans une tribune publiée dans Le Monde, jeudi 2 novembre. Cette prise de parole intervient alors que sera examiné au Sénat, à partir de lundi 6 novembre, le projet de loi Asile et Immigration. En son sein, une proposition veut supprimer l'AME. Cette dernière est montrée du doigt par la droite et l'extrême droite car elle "inciterait au tourisme médical" en permettant à des étrangers de bénéficier de soins en France. Un argument fallacieux, dénoncé par des ONG comme Médecins Sans Frontières.

La suppression de l'Aide Médicale d'État (AME) est un serpent de mer qui revient régulièrement dans le débat public. L'AME est un "dispositif permettant aux étrangers en situation irrégulière de bénéficier d'un accès aux soins. Elle est attribuée sous conditions de résidence et de ressources", détaille le site officiel de l'administration française. Pour toucher cette aide, il faut être sur le territoire depuis au moins trois mois et avoir un niveau de ressources inférieur à 810 euros par mois.

Elle s'adresse donc à une population très précaire. "Près de la moitié de notre cohorte de patients vit dans des conditions de précarité et de vulnérabilité extrême, à la rue ou dans des campements. (...)

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