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Frappes de drones: le porte-parole de l’ambassade de Russie en France prévient que "la riposte ne va pas tarder"

Alexander Makogonov, porte-parole de l'Ambassade de Russie en France, le 6 décembre 2022 sur le plateau de BFMTV. - BFMTV
Alexander Makogonov, porte-parole de l'Ambassade de Russie en France, le 6 décembre 2022 sur le plateau de BFMTV. - BFMTV

Depuis lundi, plusieurs attaques de drones ont frappé le sol russe. Les autorités ukrainiennes n'ont pas revendiqué ces bombardements, qui illustrent les difficultés que rencontre l'invasion déclenchée le 24 février par le président russe Vladimir Poutine. "Ça démontre qu'il y a des points vulnérables qu'il faut défendre mieux", a reconnu mardi soir sur le plateau de BFMTV Alexander Makogonov, porte-parole de l’ambassade de Russie en France.

"Le régime de Kiev est capable d'effectuer ce genre de frappes. Il faut qu'on se prépare pour prévenir ce genre de choses", a-t-il dit,affirmant qu'il faut "se préparer à tout."

Frappes lundi et mardi

Le journal russe Kommersant écrit que l'Ukraine a utilisé des drones soviétiques TU-141 pour frapper notamment, lundi, la base d'Engels, qui abrite des bombardiers stratégiques et est située à 500 km de la frontière ukrainienne la plus proche.

Le ministère britannique de la Défense a estimé mardi que si Kiev avait pu mener une telle opération, Moscou doit la considérer comme "l'échec stratégique le plus significatif de protection de ses forces depuis l'invasion de l'Ukraine".

Mardi matin, une autre attaque au drone, dans la zone de l'aérodrome de Koursk, près de la frontière ukrainienne cette fois-ci, a mis le feu à un réservoir de carburant.

"La riposte ne va pas tarder", a prévenu Alexander Makogonov. "Il ne faut pas croire que nos militaires vont laisser ça sans réponse", a ajouté celui qui incarne la voix du Kremlin en France.

"Tout est dans les mains de Zelensky. S'il continue à semer le vent, il va toujours récolter la tempête", a conclu le porte-parole, qui assure qu'un retour aux frontières ukrainiennes du 24 février était "impossible."

Article original publié sur BFMTV.com