Les frappes russes mettent durement à mal le réseau électrique de l’Ukraine

Depuis les villes proches du front jusqu’aux gratte-ciel de la capitale, les Ukrainiens tâchaient mardi d’économiser l’énergie, écrit The New York Times ce 18 octobre, alors que le président Volodymyr Zelensky a prévenu que les attaques russes des huit derniers jours avaient détruit 30 % des centrales ukrainiennes et entraîné ‘d’énormes coupures de courant à travers le pays’.”

Ces frappes, présentées comme des représailles à l’explosion d’il y a dix jours sur le pont de Crimée, suscitent une vive inquiétude à l’approche de l’hiver.

Lundi soir, Zelensky a appelé les Ukrainiens à réduire leur consommation aux heures de pointe “et beaucoup d’habitants et d’entreprises font leur part” ajoute le journal états-unien. “Sur les réseaux sociaux, petits commerces, banques et autres services postent des photos des mesures d’économie qu’ils adoptent, comme d’éteindre les enseignes lumineuses. Dans la capitale, des panneaux publicitaires ne sont plus allumés la nuit et une partie des lampadaires sont éteints.”

Le rôle des drones iraniens

Les autorités ukrainiennes ont déclaré mardi que près de 1 200 localités étaient privées d’électricité, rapporte à Londres The Guardian. Les frappes russes se sont poursuivies ce mardi, “aussi bien à Kiev où deux personnes sont mortes que dans d’autres villes. Dans la capitale, une installation électrique était visée”, précise El País.

Selon l’Ukraine, la Russie ferait notamment usage de drones de fabrication iranienne. Pourtant, “le porte-parole du Kremlin a dit ignorer si ces engins étaient utilisés, poursuit le journal espagnol. Lundi, l’Iran l’a contesté, bien que les images de l’attaque sur Kiev montrent des appareils identiques aux Shahed 136 iraniens.”

Et alors qu’à Téhéran, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères niait que l’Iran vendît des armes à la Russie, “des comptes liés aux Gardiens de la Révolution sur les réseaux sociaux s’en targuaient” rapporte encore The New York Times. Sur une chaîne Telegram affiliée à l’organisation paramilitaire, selon le journal, un post clamait : “Il ne fait aucun doute que les drones utilisés par la Russie étaient iraniens.”

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