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Ces “Fritidsbanken” suédoises où tout s’emprunte : un ballon, une tente ou des skis

“C’est incroyable que l’on ait quelque chose comme ça en Suède”, s’enthousiasme Ladina Kibirige, dont Svenska Dagbladet rapporte les propos. La Suédoise a découvert il y a peu la Fritidsbanken de sa ville, Märsta, dans le comté de Stockholm. Cet après-midi d’hiver, elle vient y prolonger un prêt et échanger une paire de patins à glace empruntée plus tôt.

Dans ces banques du temps libre (traduction littérale de Fritidsbanken), présentes dans près d’un tiers des communes du pays, la philosophie est simple : “Tout le monde peut emprunter, tout est gratuit”, résume le journal scandinave. C’est “comme une bibliothèque, mais avec des équipements sportifs et de plein air”, synthétise le site officiel de l’organisation.

Une paire de skis, des bottes en caoutchouc, un ballon de football ou une tente pour aller camper : on y trouve de tout. Et pour les ramener chez soi ? Rien de plus simple. Il suffit de laisser son nom et son numéro de téléphone, et le tour est joué. Le matériel de loisir est à disposition pour deux semaines.

“Ici, tout se recycle”

L’idée est née en 2013, dans le village de Deje (dans le sud-ouest du pays). Fondées par la femme diacre Carina Haak, ces banques du temps libre portent un projet profondément égalitaire, souligne Svenska Dagbladet :

“Carina Haak pensait que tout le monde devrait avoir accès à des équipements de loisirs et avoir la possibilité d’essayer différentes activités sans devoir acheter de nouvelles choses à chaque fois.”

Les organisations sont financées par les impôts et administrées majoritairement par les communes. Si la plupart de leurs stocks viennent de dons d’objets de particuliers, “des organisations et des entreprises apportent également leur contribution”, précise le quotidien suédois.

Et tout ce qui ne peut pas être prêté en l’état n’est pas perdu, souligne Ola Holmberg, gestionnaire de l’organisation à Märsta : “Ici, tout se recycle. Quand on travaille ici, il faut être dans cet état d’esprit. Là, par exemple, nous avons réparé les crochets de skis de fond à l’aide de vieux rayons de roues de vélo.”

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