Publicité

Froid, microbiote, alimentation : quels impacts ont-ils sur le système immunitaire ?

Getty Images

Nous produisons pas moins de 100 milliards de globules blancs par jour ! Une armée bien organisée où chaque cellule immunitaire a son rôle à jouer, sur le front ou à l’arrière, pour contrer les microbes qui tenteraient de passer.

Qui dit baisse des températures, dit hausse des infections. Pourtant, ce n'est pas le froid directement qui nous rend malade, mais il favorise la propagation des virus et de bactéries. D’abord certains virus, comme celui de la grippe, sont plus virulents quand il fait froid, d’où la recommandation de vaccination des personnes fragiles à l’automne. Ensuite, l’air sec (vent froid dehors, chauffage dedans) assèche la muqueuse nasale qui, normalement, piège les microbes et perturbe le fonctionnement des cils vibratiles qui tapissent les voies respiratoires et “balaient” les indésirables. Le fait de rester davantage à l’intérieur durant l’hiver a aussi son importance : nous nous regroupons dans des espaces clos en aérant moins, ce qui favorise la propagation des microbes par voies aériennes ou par contact avec des personnes ou des objets contaminés. Enfin, comme le soleil se fait plus rare, nous synthétisons moins de vitamine D, importante pour l’immunité.

Au niveau des intestins, les milliards de micro-organismes qui tapissent nos parois intestinales font office de barrière pour piéger et évacuer les microbes. Un microbiote en bonne santé, riche et diversifié, empêche donc les pathogènes de se développer et de passer dans la circulation sanguine. Par ailleurs, (...)

(...) Cliquez ici pour voir la suite