Génération Égalité : pour la défense des droits des femmes

Ce 7 juillet devait avoir lieu à Paris l’ouverture du Forum Génération Égalité. Reporté à 2021, l’événement s’est décliné en édition digitale mardi, sur une plateforme dédiée et sur les réseaux sociaux. Une trentaine d’intervenantes, impliquées pour l’égalité entre femmes et hommes et dans la lutte contre les discriminations étaient présentes. Portrait de trois d’entre elles.

Photo - R. Amsellem Libre de droit 1
Photo - R. Amsellem Libre de droit 1

©Presse

Rebecca Amsellem, fondatrice des Glorieuses

En 2015, constatant que la route qui mène à l’égalité entre les femmes et les hommes est encore longue, Rebecca Amsellem fonde « Les Glorieuses », une newsletter hebdomadaire qui fait le tour, chaque mercredi, de l’actualité féministe internationale, à travers un édito, une revue de presse et des interviews. Rebecca Amsellem veut porter une parole « féministe, déculpabilisante, ni militante au premier degré ni trop radicale ». Pour elle, participer au Forum Génération Égalité est une opportunité de faire porter la voix des jeunes auprès des gouvernants : « Il est facile de dire que l’on est féministe, écologiste ou anti-raciste. Mais ce que nous voulons aujourd’hui, ce sont des budgets pour accompagner des politiques publiques de grande ampleur et changer en profondeur notre système ».

Sarah shoot 2 ©Marie Lopez-Vivanco (25 sur 98)
Sarah shoot 2 ©Marie Lopez-Vivanco (25 sur 98)

©Marie Lopez Vivanco

Sarah Ourahmoune, boxeuse professionnelle et entrepreneure

Il y a des parcours qu’on peut qualifier de « destin ». C’est le cas avec Sarah Ourahmoune, vice-championne Olympique et dix fois championne de France de boxe. Une prouesse, dans un milieu qu’elle découvre en 1996, alors très masculin et qui n’offrait même pas aux femmes des tenues adaptées pour concourir. Vingt quatre ans après ses débuts, Sarah Ourahmoune n’a de cesse de vouloir démocratiser la boxe en féminisant notamment les instances dirigeantes, et en mettant en place plusieurs...

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