Géorgie : un juge rétablit le droit à l’avortement après six semaines de grossesse

Le droit à l'avortement connaît un nouveau tournant en Géorgie. Le 30 septembre 2024, un juge a annulé la loi qui interdisait l'avortement après six semaines de grossesse, un délai jugé trop court pour que la plupart des femmes réalisent qu'elles sont enceintes.

Cette décision marque un soulagement pour les militants pro-choix, alors que les débats sur l'IVG enflamment l'Amérique à l'approche des élections présidentielles. Partout dans le pays, des États résistent aux restrictions sévères sur l'avortement, avec des batailles judiciaires qui redéfiniront l'avenir des droits reproductifs. Le juge Robert McBurney a statué que la loi de 2019, qui interdisait presque tous les avortements après la détection des battements cardiaques fœtaux, violait les droits constitutionnels des femmes en Géorgie. Désormais, l'IVG est autorisée jusqu’à la viabilité du fœtus, fixée entre 20 et 22 semaines. Ce retour en arrière est perçu comme un frein aux législations de plus en plus restrictives à travers le pays, mais les tensions politiques restent vives.

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Une décision attendue en Géorgie, un soulagement pour les femmes

Appliquée en 2022 après l’annulation de Roe v. Wade, la "Heartbeat Bill" interdisait l’IVG après la détection des battements cardiaques fœtaux, souvent vers six semaines, un délai trop court pour que la plupart des femmes soient conscientes de leur grossesse. La législation avait provoqué une onde de choc parmi les défenseurs des droits des femmes, qui la considéraient comme une atteinte directe à l'autonomie corporelle. Le juge McBurney a critiqué cette loi en la...

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