Comment gérer une rupture amoureuse après 50 ans ?
« Le problème du chagrin d’amour, c’est que dès qu’on généralise, on dit des bêtises », met en garde Patricia Delahaie, coach de vie. « Pourtant, tout dépend de ce qu’on avait mis dans la relation. » Certaines séparations semblent plus douces que d’autres, peut-être parce que l’amour s’était mué en amitié, en complicité et en confiance partagée, en tendresse. Les chemins avaient bifurqué et on partageait encore le matériel mais plus grand-chose d’autre. Il reste bien sûr à se reconstruire seule, mais la douleur si vive du chagrin d’amour n’est pas forcément présente.
Mais ce n’est pas parce qu’on a partagé une longue relation que l’amour disparaît. Avec la rupture, « il y a une blessure, un traumatisme », souligne Patricia Delahaie. « L’idéal serait de se cantonner à cette blessure, de ne pas ajouter du malheur au malheur. » C’est-à-dire de ne pas penser de soi des choses qui nous font du mal ("Je suis incapable de garder un homme, je suis nulle…"). « Et quand la rupture arrive tard, on risque d’ajouter du pessimisme et de s’estimer "trop vieille, trop moche" pour retrouver quelqu’un », regrette la coach. « Mais une rupture, c’est déjà suffisamment triste en soi sans y ajouter de la dévalorisation ! »
L’objectif, c’est donc de se faire du bien, de s’encourager : félicitez-vous pour ce que vous arrivez à réaliser malgré votre moral à zéro. Même si ce sont des "petites choses" que vous avez toujours faites : gérer le quotidien quand on se retrouve seule, c’est déjà une épreuve en (...)