La gauche est-elle plus forte avec ou sans la Nupes ? La réponse des chefs
Face à l’espace Robespierre d’Ivry-sur-Seine, où la Nupes se réunit en séminaire, ce lundi 18 septembre, les commerces voisins semblent envoyer des messages contradictoires. D’un côté, la brasserie « Le Terminus ». Cent mètres plus loin, un magasin de vêtements. Son nom ? « Le paradis ».
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Un peu plus d’un an après sa création, l’alliance électorale des partis de gauche à l’Assemblée nationale ne parvient pas à passer la seconde. La France insoumise n’est pas parvenue à s’accorder avec ses alliés pour les élections sénatoriales de dimanche 24 septembre. Et les Verts, communistes, socialistes et insoumis devraient mener des listes séparées pour les européennes de juin prochain… Tout cela sur fond de guéguerre entre personnalités, la dernière Fête de l’Humanité en étant une énième illustration.
Nous avons donc posé une question simple aux leaders des différentes formations : « La gauche française est-elle plus forte aujourd’hui, un an après la création de la Nupes ? »
Cyrielle Châtelain, présidente du groupe Europe Écologie Les Verts à l’Assemblée :
« En tout cas elle n’est pas plus faible ! Il n’y a pas d’effritement de la gauche. Mais elle n’a pas encore assez convaincu ; il faut qu’on arrive à convaincre plus. […] La question n’est pas de savoir si l’on s’apprécie mais de savoir comment on travaille ensemble pour répondre aux enjeux qui concernent les Français. »