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Un gendarme condamné pour avoir menti sur la date de naissance de sa fille

Un petit calcul qui lui a coûté cher. Un gendarme trentenaire de Latresne était jugé ce vendredi 10 novembre par le tribunal correctionnel de Bordeaux pour avoir obtenu frauduleusement un acte de naissance antidaté. Alors que sa fille est née le 31 décembre 2021, la date sur l’acte de naissance inscrite est le 1er janvier 2022. 24 heures de différence qui, pour l’accusé, changeait beaucoup de choses en matière d’impôts et de début de scolarité. En gagnant un jour, il faisait ainsi quelques économies.

Le gendarme assume son mensonge devant ses collègues

Le 1er janvier 2022, une femme sonne à l’interphone de la caserne de Latresne, en Gironde, et est mise en relation avec le centre opérationnel de la gendarmerie. La retranscription de la conversation, lue à l’audience, est sans équivoque. Elle s’annonce comme la sage-femme qui « vient d’accoucher »la femme du prévenu à son domicile. Et si elle est là, c’est pour récupérer son téléphone oublié. Une preuve de la date de naissance de la fille du gendarme et donc une charge décisive à son encontre.
D’autant que lorsque le papa apprend au reste des effectifs de la caserne, quelques jours plus tard, qu’il est devenu père, il mentionne comme date de naissance le 31 décembre. Seulement, son supérieur, qi avait ouvert à la sage-femme, lui fait remarquer qu’il se trompe de date. Ce que le gendarme...

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