Gendarmes et policiers séropositifs : bientôt la fin de la discrimination à l’embauche ?
Actuellement, les personnes séropositives ne peuvent pas intégrer le corps de la gendarmerie ou des sapeurs-pompiers militaires. Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, souhaite aujourd’hui mettre fin à cette mesure discriminatoire.
En 2023, les personnes vivant avec le VIH sont toujours victimes de discriminations à l’embauche. C’est notamment le cas pour intégrer les corps militaires que sont la gendarmerie ou certaines brigades de sapeurs pompiers.
Aujourd’hui, pour intégrer la gendarmerie ou devenir sapeur-pompier militaire, les candidats doivent passer une stricte évaluation physique et se voient attribuer un coefficient d’état de santé.
Or, selon les règles de recrutement du ministre des Armées, les personnes séropositives doivent recevoir un coefficient de santé allant de 3 à 5, un score qui les exclut d’office du processus de recrutement.
D’après les informations du magazine « Têtu », le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin aurait écrit à Sébastien Lecornu, son homologue des Armées, le 2 mai dernier pour lui demander de faire cesser « à très brève échéance » cette discrimination.
Aucun fondement médical
Le coefficient de santé « lié au statut de militaire et aux contraintes qu’il impose, semble devoir évoluer » demande le ministre de l’Intérieur dans ce courrier. Ce système de notation ne se base en effet sur aucune justification médicale. Comme le rappelle « Têtu », « les traitements antirétroviraux ont évolué de telle manière qu’une personne traitée ne transmet pas le virus, même par le sperme ou le sang. Et l’état de santé global de ces personnes est aujourd’hui comparable à celui d’une personne séronégative au...
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