General Motors : un milliard de dollars pour les V8

La vague de l’électrique touche ces dernières années tous les constructeurs, et sur tous les continents. En Europe, la Commission européenne et son objectif de bannir le thermique d’ici 2035 a accéléré l’électrification des gammes. Lesquelles se composaient il y a encore moins de cinq ans à majorité de blocs diesel et essence. Certes, la transition a été longue, mais à présent Volkswagen, Renault, Stellantis ou encore Volvo ont développé des moteurs, des plateformes et des modèles électriques dignes de ce nom. Loin des premiers modèles thermiques convertis à l’électrique. Aux États-Unis aussi, le président Joe Biden a incité à la transition vers cette énergie, à grands coups d’investissement de l’État. Mais pour un pays traditionnellement porté vers les gros modèles et les motorisations qu’ils méritent, l’opération est plus complexe qu’elle n’en paraît.

Doucement, mais sûrement

Moins intense qu’en Europe, la mutation technologique du pays semble avoir enfin démarré. Ford a été le premier à convertir son best-seller pick-up F-150 (c’était le premier modèle vendu sur le territoire en 2022) au tout électrique. General Motors, qui faisait office de précurseur avec la Bolt (et l’EV1 dès la fin des années 90) est aussi bien loti. Son Silverado est aussi passé à la mode EV, et les SUV se sont multipliés. Equinox et Blazer pour Chevrolet, Hummer EV pour GMC. Lyriq et Celestiq pour Cadillac.

Mais le premier constructeur automobile du pays (il a...Lire la suite sur Autoplus