Ghoster vos ami·es peut affecter votre santé mentale sur le long terme
Du jour au lendemain, plus rien. Plus aucun message, ni appel. Sans explication, l’autre a disparu de votre vie. En amour comme en amitié, se faire ghoster est douloureux. Nous voilà livré·es à nous-mêmes, forcé·es à la remise en question : qu’ai-je fait pour mériter cela ? Pourtant, selon une étude de 2019, 44,2 % des gens admettent avoir déjà été des deux côtés du ghosting. Et si l’on aurait tendance à penser qu’en être la victime fait plus mal, une nouvelle étude menée à l’université de Vienne tend à montrer qu’être celui ou celle qui disparaît a aussi des conséquences durables sur la santé mentale. Cette étude, publiée sur ScienceDirect, a choisi de se concentrer à la fois sur le ghosting romantique et sur le ghosting entre ami·es. Et les deux sont visiblement très différents, relate Stylist.
En soumettant près de 1 500 participants à des questionnaires sur leurs comportements en amitié et en amour, les chercheur·euses ont compris que, si le ghosting entre partenaires amoureux·euses survient en général après plusieurs signaux de lassitude, ces signes n’existent pas très souvent en amitié. De plus, les individus ayant une grande estime d’eux-mêmes ont davantage tendance à ghoster leurs ami·es plutôt que leurs amours. Mais le retour de bâton peut s’avérer terrible. Car parmi celles et ceux qui ont déclaré ghoster plus facilement leurs ami·es, les scientifiques ont également relevé une plus grande tendance à la dépression. Une conséquence que l’on ne retrouve pas du tout à la (...)
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