Gisèle Halimi, une enfance inspirante à découvrir en bande dessinée
Ce mercredi 8 mars, à l’occasion de la journée internationale pour les droits des femmes, Emmanuel Macron présidera une cérémonie d’hommage à Gisèle Halimi au Palais de Justice de Paris. L’occasion de revenir sur une bande dessinée récemment consacrée à la célèbre féministe.
« Gisèle Halimi, une jeunesse tunisienne », dresse en effet le portrait de Gisèle Halimi, une résistante œuvrant avec passion contre les injustices, à travers une bande dessinée inspirante.
PORTRAIT D’UNE PASSIONNÉE
Paru le 15 février dernier, « Gisèle Halimi, une jeunesse tunisienne » est une bande dessinée réalisée par Danièle Masse et Sylvain Dorange retraçant l’enfance de l’avocate et militante féministe en Tunisie.
Jeune mais débordante d’ambitions, Gisèle Halimi (1927-2020) a lutté dès sa jeunesse contre les injustices et les inégalités, notamment pour la cause des femmes. L’ouvrage retrace les révoltes de Gisèle Halimi, d’abord en tant qu’enfant auprès de ses parents, puis en grandissant face aux diktats politiques en Tunisie. On y découvre que dès la primaire elle ne veut pas suivre le schéma patriarcal imposé par sa famille, ce qui engendra de nombreuses altercations, notamment avec sa mère, et la conduira à essayer de se donner la mort.
Dès son entrée au collège, Gisèle Halimi a pressenti le racisme et l’antisémitisme ancrés dans le colonialisme, dont elle fut elle-même victime. C’est à partir de là qu’elle décide de devenir avocate afin de défendre les opprimés, une résistance qui porte en germe ses engagements futurs qu’elle suivra lors de son arrivée France après le lycée.
La bande dessinée se termine sur le départ de son pays natal, pourtant l’histoire...
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