Grève des éboueurs : qu'est-ce que le « syndrome Ratatouille » ?

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Alors que la mobilisation des éboueurs contre la réforme des retraites se poursuit à Paris, certains politiques s’inquiètent de la prolifération des rats, quand d’autres sous-estiment les risques sanitaires. Une journaliste pointe du doigt le « syndrome Ratatouille ».

Les poubelles débordent dans la capitale, du pain béni pour les rats. Alors que les éboueurs ont voté ce mardi 14 mars, la prolongation de la grève jusqu’à lundi prochain, l’inquiétude autour de la prolifération des rongeurs monte crescendo.

« La grève provoque un changement de comportement des rats. Ils vont se balader dans les poubelles, s’y reproduire, laisser leurs urines et déjections », a signalé Romain Lasseur, spécialiste des rats et des espèces envahissantes, doctorat de toxicologie animale, dans les colonnes du « Parisien » lundi 13 mars. « On a un risque sanitaire préoccupant, pour les éboueurs et la population en général, notamment avec la leptospirose. » Mais certains politiques semblent minimiser les risques.

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Quand les rats sont renommés « surmulots »

À la question « Quand nos enfants se retrouvent nez à nez avec des rats, est-ce qu’il y a un risque sanitaire ? », Anne Souyris, adjointe EELV à la mairie de Paris, en charge de la santé publique, a répondu : « Honnêtement, non ! », le 10 mars dernier sur BFMTV. Des propos qui dérangent. Dans une chronique présentée sur Europe 1 ce mardi 14 mars, et relayée sur le site de « l’Opinion », la journaliste Emmanuelle Ducros parle de « syndrome Ratatouille », sans mâcher ses mots.

Pour illustrer son idée, notre consœur revient sur le discours prononcé par Douchka Markovic, conseillère de...

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