Grande démission : un travailleur sur trois prêt à quitter son emploi non-télétravaillable
Un tiers des Français pourrait quitter son emploi non-télétravaillable dans les six mois, d’après une étude internationale du cabinet BCG parue le 7 juin.
Environ 37% des salariés qui occupent des postes non-télétravaillables, 34% en France, envisagent de le quitter dans les six mois, notamment en raison du manque de perspective d'évolution, selon une étude conduite par le cabinet BCG dans sept pays et publiée le 7 juin dernier.
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Dans le détail, ce sont les Japonais (42%) et les Britanniques (41%) les moins attachés à leur emploi, suivis des Australiens (36%), des Indiens et des Français (34%), des Américains et des Allemands (33%), précise le rapport « Pourquoi les travailleurs sans bureau partent, comment les faire revenir » réalisé à partir d'un échantillon représentatif de plus de 7 000 personnes. Dans ces sept pays, ces métiers représentent 75 à 80% de la masse salariale, assure BCG.
Les jeunes, deux fois plus susceptibles de quitter leur emploi que les seniors
Selon les auteurs des travaux, les secteurs distribution/consommation (41%) et production industrielle (36%) sont les plus menacés par ce nouveau phénomène de « grande démission » qui guette. Aucun secteur ne semble cependant épargné. Du point de vue générationnel, les 18-24 ans (48%) ont deux fois plus de chance de claquer la porte que les 58-65 ans.
Les raisons qui poussent les salariés à quitter leur emploi sont, dans cet ordre: le manque de perspective d'évolution (41%), le salaire...
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