C'est un rapport alarmant qu'a dévoilé, le 23 février dernier, l'Organisation des Nations unies. Intitulé Trends in maternal mortality (évolution de la mortalité maternelle), celui-ci met en évidence des régressions relatives à la santé des femmes au cours des dernières années, pointant le nombre de décès maternels qui ont augmenté, ou stagné, dans presque l’ensemble des régions du monde. "Alors que la grossesse devrait être un moment d’immense espoir et une expérience positive pour toutes les femmes, elle demeure malheureusement une expérience extrêmement dangereuse pour des millions de personnes dans le monde qui n’ont pas accès à des soins de santé respectueux et de grande qualité", a déclaré le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Rien qu'en 2020, le nombre de femmes mortes pendant la grossesse ou l'accouchement a été estimé à 287 000 dans le monde, soit une légère baisse par rapport aux 309 000 décès maternels enregistrés en 2016. Selon ce rapport, le taux de mortalité maternelle a cependant augmenté dans certaines régions du globe, comme en Europe (17 %) et dans les zones Amérique du Nord, Amérique latine/Caraïbes (15 %). Si ces chiffres stagnent par endroits, l'ONU note toutefois un progrès en Australie, en Nouvelle-Zélande et en Asie centrale et du Sud, où l'on remarque des baisses significatives respectivement de 35 % et 16 %. De manière générale, cette mortalité se concentre principalement dans les régions les (...)

(...) Cliquez ici pour voir la suite

La Grèce fait face à une forte augmentation des féminicides (et c’est symptomatique de toute l’Europe)
Comment "décoder les femmes" ? Une nouvelle campagne de sensibilisation au consentement veut créer le débat
"Il m'a étranglée" : Hilona Gos se confie sur les violences conjugales dont elle a été victime
Transidentités et médias : 50% des articles sont irrespectueux envers les personnes trans, alerte l’AJL
Iran : des élèves empoisonnées dans l'intention de fermer les écoles de filles