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Guerre en Ukraine: plus de 100.000 réfugiés ont été accueillis en France

Guerre en Ukraine: plus de 100.000 réfugiés ont été accueillis en France

"Nous avons franchi le seuil des 100.000 Ukrainiens accueillis en France", indique dans une interview au "Monde" ce dimanche Joseph Zimet, le préfet chargé de l’accueil des déplacés.

Plus de quatre mois après le début de la guerre en Ukraine, une part importante de la population du pays a été forcée de fuir. Si des centaines de milliers d'Ukrainiens sont allés dans les pays limitrophes (la Pologne notamment), au moins 100.000 ont trouvé refuge en France. "Nous avons franchi le seuil des 100.000 Ukrainiens accueillis", explique Joseph Zimet, le préfet chargé de l’accueil des déplacés, dans une interview au journal Le Monde publiée ce dimanche.

"Même si la tendance est plutôt à la baisse, nous continuons d’accueillir chaque semaine environ 300 personnes, notamment en provenance de l’Italie. Sans doute du fait de la qualité de l’accueil et de la solidarité des Français, des efforts des collectivités territoriales et des services de l’Etat", estime le préfet dans les colonnes du quotidien.

"Il y a encore 50.000 Ukrainiens dont on ignore où ils se trouvent"

Selon Joseph Zmit, la moitié de ces réfugiés sont hébergés dans des établissements publics collectifs, dans des hôtels, des gymnases ou chez l'habitant. Mais "il y a encore 50.000 Ukrainiens dont on ignore où ils se trouvent", reconnaît-il.

"Au moment du renouvellement de leur autorisation provisoire de séjour de six mois, à compter du mois de septembre, nous allons améliorer notre connaissance de leur situation et essayer de savoir comment ils se projettent", explique Joseph Zmit.

Enfin, concernant le trafic d'être humains, l'une des principales inquiétudes des ONG, le préfet se veut rassurant. "Hormis quelques signalements, tant en termes de trafics que d’ordre public plus généralement, la situation est extrêmement calme. Les périls sont évités et ce sentiment est très largement partagé en Europe", dit-il.

Joseph Zmit promet également "un débat" à l'issue de la crise sur le "deux poids, deux mesures" vis-à-vis des autres migrants reproché à l'Etat par de nombreuses associations. "L’heure n’est pas aux comparaisons. Il nous faut accueillir les déplacés ukrainiens, c’est un pilier de l’aide de la France à l’Ukraine."

Article original publié sur BFMTV.com

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