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Hélène Valade et Antoine Arnault : « Nous voulons faire émerger un luxe nouveau »

Si l'écoresponsabilité a le vent en poupe, le groupe LVMH n'a pas attendu la crise sanitaire pour entamer sa mue. Effet de mode ou engagement sincère ? Rencontre avec deux architectes d'une révolution au long cours.

Tout avait été calé. En ce 4 novembre, il était prévu que l'on se voie au siège de Berluti, maison virtuose du cuir patiné. Mais la seconde vague épidémique ayant entraîné le reconfinement général, on s'est donc connecté à l'heure dite sur Zoom pour voir apparaître, à droite de notre écran, Antoine Arnault, directeur général de Berluti et directeur de l'Image et de l'Environnement de LVMH, et, à gauche, Hélène Valade, transfuge de Suez arrivée à la tête du département Développement Environnement du groupe en début d'année. Objet de l'entretien : l'écoresponsabilité. Question qui, après avoir notablement occupé les esprits, était, il faut bien le dire, un peu éclipsée par le millefeuille de crises en cours (Covid, attentats et tension électorale aux États-Unis alors que l'on suivait la progression de Joe Biden et de Donald Trump comme on aurait scruté le score d'un match de foot). Mais, après tout, s'inquiéter du monde d'aujourd'hui n'empêchait pas d'écouter une parole optimiste quant à celui de demain…             

ELLE. Comment abordez-vous cette seconde vague de Covid, après le cataclysme économique engendré par la première ?

Antoine Arnault. Avec sérénité. Même si on aurait préféré que les boutiques, où les mesures sanitaires sont respectées, restent ouvertes, évidemment. Nous sommes partagés entre déception et compréhension.                                                         

ELLE. Certains...

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