Harry Styles casse-t-il (vraiment) les codes de la masculinité ?
Difficile d'échapper à son nom et à la fame qui l'entoure.
Depuis le lancement de sa carrière solo en 2017, Harry Styles nous inonde de sons pop et doux comme une caresse un soir d'été. Voire plus, si affinités. Il n'y a qu'à assister à n'importe lequel de ses concerts pour comprendre le pouvoir de son érotisme incandescent sur les foules. Ou simplement (si on n'a pas la foi de se lancer dans un combat acharné sur le site de réservation de la Fnac, qui nous coûterait un bras et quelques précieuses heures) le clip de Watermelon Sugar, titre issu de son deuxième album, Fine Line (2019).
Assis à une table, lunettes bleues en forme d'énormes marguerites sur le nez, l'ex-leader du groupe One Direction y déguste une tranche de pastèque avec une passion débordante que des fans ont interprétée, probablement à juste titre, comme une ode au cunnilingus. Ode qui a raflé un Brit Awards en 2021, soit dit en passant. Et sûrement épuisé un stock de fruits considérable.
Dans la vidéo, il manie à merveille le style qui fait sa signature : un look gender-fluid, soit qui emprunte autant au vestiaire traditionnellement associé au féminin qu'au masculin. Comme lorsqu'il a fait la couverture de Vogue, en robe à dentelle, en décembre 2020.
A l'époque, l'image que le grand public a de l'artiste britannique est déjà bien loin de celle qu'il se traînait dans les années 2010 (un mec de boysband en slim avec un...
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