Le Haut-Karabakh bombardé dans une opération qualifiée «d'antiterroriste» par l'Azerbaïdjan

AP

Les armes parlent à nouveau dans le Haut-Karabakh, région séparatiste montagneuse de l'Azerbaïdjan peuplée d'Arméniens. L'Azerbaïdjan a lancé ce 19 septembre des opérations militaires d'envergure qualifiées d'antiterroristes. Les autorités locales font état de tirs intensifs sur Stepanakert, la capitale du Karabakh et sur d'autres villes de la région. On dénombre déjà des morts et des blessés.

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L’attaque semble de grande ampleur, et ne semble pas ressembler en tant que telle à une opération antiterroriste, selon le correspondant de RFI dans la région, Régis Genté. Elle est pourtant bien nommée ainsi.

L'armée azerbaïdjanaise a déclaré en soirée avoir pris plus de 60 positions de combat des forces séparatistes arméniennes. Elles « sont désormais sous le contrôle de nos forces armées », a confié un porte-parole du ministère de la Défense, Anar Eyvazov, en conférence de presse.

Les combats continuaient en soirée sur la ligne de front, relate notre correspondante à Erevan, Taline Oundjian. Des rafales d'armes légères ont été entendues dans la capitale de la région sécessionniste du Haut-Karabakh, mais aussi de l'artillerie lourde.

« Les forces armées azerbaïdjanaises recourent à des tirs d'artillerie et de roquettes, à des drones d'attaque, à l'aviation de combat », a dénoncé l'armée séparatiste sur le réseau social X.


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