Hautes-Pyrénées : un jeune de 19 ans meurt après une soirée en boîte de nuit, une enquête ouverte
Julien Da Silva est mort le lendemain d'une soirée en discothèque. Une autopsie a révélé une fracture du crâne, alors qu'une bagarre a eu lieu dans la boîte de nuit où il a passé son samedi soir.
Le parquet de Tarbes a ouvert une enquête en "recherches des causes de la mort" après le décès dans des circonstances troublantes d'un jeune homme de 19 ans à Adé, dans les Hautes-Pyrénées, rapporte La Nouvelle République des Pyrénées.
Julien Da Silva passe la soirée du samedi 28 janvier avec des amis dans une boîte de nuit de Tarbes. Vers quatre heures du matin, son père Jean reçoit un appel venant du téléphone de Julien. Pourtant au bout du fil ce sont des filles qu'il ne connaît pas. "Elles m'ont dit qu'elles avaient trouvé Julien par terre, qu'il n'était pas bien, et qu'il fallait que je vienne le chercher", relate-t-il.
Mort le lendemain
"Julien sortait souvent, comme beaucoup de jeunes. Et comme je ne voulais pas qu'il conduise quand il avait bu, nous avions un accord. J'allais donc régulièrement le chercher", poursuit le père. Sur la route, c'est cette fois Julien qui l'appelle pour lui demander de se dépêcher.
Jean récupère son fils, qui s'endort durant tout le trajet et va se coucher dans sa chambre dès qu'ils arrivent chez eux. À plusieurs reprises, son père va vérifier s'il va bien ou lui propose de venir manger mais le jeune homme souhaite rester dormir.
Un peu plus tard dans la journée, Jean voit son fils en train de vomir et de s'étouffer. Il appelle les secours et commence un massage cardiaque mais Julien meurt.
Une bagarre dans la boîte de nuit
Si les proches pensent à une mort liée à une consommation d'alcool, l'autopsie révèle finalement "une fracture de la boîte crânienne avec un hématome sous-dural". La famille de Julien apprend alors qu'une bagarre a eu lieu dans la boîte de nuit où se trouvait le jeune homme.
"Lorsque je suis allé le chercher, il ne m'a absolument pas parlé d'une bagarre", raconte pourtant Jean à La Nouvelle République des Pyrénées.
Pour le moment, les autorités n'établissent pas de lien direct entre cette fracture du crâne et l'origine du décès. L'ouverture d'une enquête par le parquet doit reconstituer la chronologie de cette soirée, notamment avec des auditions de témoins, et ainsi déterminer la cause de cette mort prématurée.
Article original publié sur BFMTV.com
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