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Hauts-de-France : nos bonnes adresses pour faire du tourisme industriel en pays minier

Pour écrire Germinal, Emile Zola arpenta le quartier du Béguinage, la place Watteau et les estaminets de Valenciennes, où l’exploitation du charbon commença dès 1720. Depuis, le roman a donné lieu à un film et à une série, tournés non loin, dans la cité minière d’Arenberg. Au bout du village, pédalons comme l’ancien mineur et champion du monde Jean Stablinski (1932-2007) sur les pavés du Paris-Roubaix.

Puis, découvrons la vie des porions (contremaîtres) et galibots (apprentis) dans le Centre Historique Minier de Lewarde.

Pour comprendre la vie des gueules noires, visitons la salle des Pendus où ils prenaient leur douche, laissant leurs "loques d’fosse" au plafond. Puis, descendons dans la bowette (galerie principale) reconstituée, où ils dégageaient le charbon.

A quelques kilomètres, à Rieulay, Julien Graf a ouvert une chèvrerie. Pour produire ses fromages bio, l’ingénieur écologue fait brouter ses bêtes sur le terril des Argales, "milieu chaud qui abrite une flore et une faune pionnières comme le criquet à ailes bleues, le crapaud calamite et le lézard des murailles" (chevrettesduterril.fr).

Cette reconversion du paysage concerne aussi les centaines de cités minières. Sans conteste, celle de la Clochette à Douai et Waziers est l’une des plus belles. Alors, entrons dans son église Art déco où les messes se déroulent en français et en polonais. Si elle étonne par sa nef évoquant les galeries minières, approchons de l’autel pour apercevoir sa relique la plus sacrée : un morceau (...)

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