Herta devant la justice après la mort d’un garçon de 2 ans, étouffé par un Knacki
Les parents du petit garçon attaquent Herta en justice. Ils demandent l’euro symbolique, pour éviter que le drame ne se reproduise. Leur fils n’est pas le premier enfant à s’étouffer avec une saucisse Knacki.
Les Knacki dangereuses pour les tout-petits ? Le tribunal correctionnel de Dax réexamine la question lundi, dans une nouvelle audience enrichie d’un rapport d’expertise. C’est la société Herta qui comparaît, poursuivie pour homicide involontaire après la mort d’un petit garçon de deux ans en 2014. Il s’était étouffé avec un morceau des célèbres saucisses Knacki.
Le groupe Herta est attaqué par Florence et Vincent Lerbey, les parents du petit, pour « homicide involontaire par violation manifestement délibérée d’une obligation de sécurité ou de prudence ». Les Lerbey accusent Herta de ne pas respecter l’obligation posée par le Code de la Consommation après la mort par étouffement de leur fils, Lilian, lors de leurs vacances d’été il y a maintenant 8 ans.
Leur fils de 2 ans et 11 mois est mort, le 11 août 2014, dans un camping de Messanges, sur la côte landaise, où la famille bordelaise séjournait.
Arrêt cardiaque
Ce jour-là, au retour de la plage avec un couple d’amis et leurs enfants, la maman prépare le repas pour les petits. Au menu, haricots verts et saucisses Knacki qu’elle coupe en fines rondelles.
Après quelques bouchées, Lilian se prend la gorge entre les mains, il s’étouffe. Florence Lerbey alerte aussitôt son mari et son amie, infirmière anesthésiste. Celle-ci essaie d’enlever le morceau de la gorge du petit, de le faire tousser, pratique la manœuvre de Heimlich et lui tape dans le dos en le maintenant à...
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