Homoparentalité : non, les enfants de couples LGBT ne sont pas désavantagés

Un papa, une maman, deux papas ou bien deux mamans… malgré les préjugés, une nouvelle étude révèle que la composition des couples parentaux n’a pas d’impact sur le bon développement des enfants.

Cette synthèse, réalisée par des chercheurs de l’université médicale de Guangxi, en Chine, et de la Duke University School of Medicine, aux États-Unis, et publiée dans le magazine médical BMJ Global Health, propose une analyse croisée de trente-quatre études publiées entre 1988 et 2022.

Ces études se penchent sur onze grands thèmes allant de la santé physique à l’identité de genre en passant par la santé mentale des parents ou encore le fonctionnement familial.

Les conclusions des chercheurs sont sans appel : n’en déplaisent aux conservateurs, les enfants vivant dans des familles homoparentales ne sont pas désavantagés par rapport à ceux vivant avec des parents hétérosexuels.

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Au contraire, dans certains domaines, grandir au sein d’une famille LGBT serait un avantage : les enfants de couples lesbiens ou gays auraient par exemple une meilleure capacité d’adaptation psychologique. Dans certains cas, les relations parents-enfants seraient aussi meilleures dans les familles homoparentales.

« Grandir avec des parents de minorité sexuelle peut conférer certains avantages aux enfants » détaillent les chercheurs dans le BMJ. Ces enfants sont décrits comme « plus tolérants à l’égard de la diversité et plus attentionnés envers les jeunes enfants que les enfants de parents hétérosexuels ».

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