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Hunter Biden, la rédemption du fils du président américain

Il a enchaîné bonnes fortunes et addictions, au point d’être le talon d’Achille de son père. Aujourd’hui, Hunter Biden se réinvente en artiste.

On dirait une réunion de famille. Ce mercredi 10 novembre, à SoHo, Hunter Biden arrive au vernissage de sa première exposition, son fils, Beau, 1 an, sur les épaules. Accompagné de sa femme, Melissa, et de sa fille Maisy, 21 ans, il salue chaleureusement les convives, qu’il connaît presque tous. Hormis Paris Match et une équipe de télévision qui prépare un documentaire sur lui, la presse n’a pas été invitée. Valerie Biden, la sœur de son père, qui dirigea plusieurs campagnes de celui-ci, nous explique que c’est la première fois, « à cause des paparazzis », qu’elle et sa famille voient l’expo.

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À côté d’elle, son frère Jimmy plaisante avec un ami. Il y a aussi les fidèles du clan, comme Ted Kaufman, 82 ans. Hunter déambule au milieu de ses œuvres, dont certaines expriment une noire détresse ; d’autres, d’inspiration psychédélique, un espoir fou. Sourire aux lèvres, il nous confie : « Je passe de huit à douze heures par jour dans mon atelier. Quand je n’y suis pas, comme aujourd’hui, je n’ai qu’une envie, y retourner. » Il prend soin de préciser : « Mis à part mes amis et ma famille, c’est ce que je préfère. » Et il ajoute : « Ça m’a pris cinquante et un ans pour devenir un artiste. Ce fut un long et sinueux chemin ! »

Ado, Hunter est tiraillé entre sa vocation artistique et la nécessité de faire un métier « sérieux »

Bel euphémisme. Hunter n’a pas 3 ans quand, en 1972, il sort grièvement blessé de l’accident de voiture qui coûte la vie à sa mère et à sa petite sœur. Certains y voient l’origine de ses errements futurs. Pas lui. « Je n’ai jamais vraiment fait mon deuil, mais ce n’est pas ça qui est la cause de tous mes problèmes », assure-t-il dans son livre, « Les belles(...)


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