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Immobilier : voici les nouvelles obligations de rénovation énergétique

C’est un chiffre à la hauteur des défis à relever. Selon l’Observatoire national de la rénovation énergétique (ONRE), la France compte aujourd’hui 5,2 millions de « passoires énergétiques » parmi les 30 millions de résidences principales. Ces logements, étiquetés F ou G sur le diagnostic de performance énergétique (DPE), pèsent d’abord lourdement sur le pouvoir d’achat de leurs occupants, dans un contexte de flambée des prix de l’énergie amorcée par la reprise économique post-Covid-19 et accentuée par le conflit en Ukraine. Ils soulèvent aussi un enjeu écologique autour de la lutte contre le changement climatique, ces habitations mal isolées étant en partie responsables des émissions de gaz à effet de serre liées au bâti.

Afin de lutter contre la précarité énergétique et de rendre le parc immobilier plus vertueux, la loi climat et résilience du 22 août 2021 impose de nouvelles contraintes réglementaires en matière de travaux de rénovation, principalement à destination des bailleurs. Dans le but d’éliminer les passoires thermiques, les pouvoirs publics ont mis en place un calendrier qui vise à atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050. Le 25 août 2022 a marqué la première étape de cet échéancier. Depuis cette date, les propriétaires de logements classés F ou G – qui consomment plus de 330 kilowattheures (kWh) ou émettent plus de 70 kilos de CO2 au mètre carré par an –, situés en ­métropole, ne peuvent plus ­appliquer une hausse de loyer entre deux locataires lors du renou...


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