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Implants vaginaux et complications gynécologiques : 54 femmes témoignent de leur calvaire

Istock/dragana991

“Ma vie est gâchée” témoigne l’une des femmes interrogées par Le Parisien dans le cadre de son enquête sur les dangers des bandelettes sous-urétrales en polypropylène ou des implants de renfort pelviens, utilisés pour traiter l’incontinence ou la descente d’organes. Les victimes seraient des centaines à avoir subi des douleurs chroniques insoutenables après cette opération, parfois réalisée sans leur consentement. Elles sont près de 800 sur un groupe Facebook dédié et 78 d’entre elles ont porté plainte en 2020, 2021 puis en avril 2023 auprès du parquet de Paris pour “tromperie aggravée et blessures involontaires”.

Récidive de l’incontinence urinaire, problèmes digestifs, impossibilité à avoir des relations sexuelles normales, douleurs abdominales, lombaires, périnéales, vaginales ou encore syndrome inflammatoire sont autant de complications qui peuvent toucher les femmes concernées par la pose d’implants vaginaux, selon un rapport de la Haute Autorité de Santé datant de mars 2023. Sur les 50.000 dispositifs implantés chaque année en France, le nombre d’effets indésirables rapportés après la pose serait en augmentation en 2021 et en 2022 selon l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM). Des symptômes graves qui compliquent considérablement la vie de celles qui en sont touchées. Ces douleurs chroniques insoutenables ont poussé, comme le relate Le Parisien, Elodie, à se faire euthanasier en Belgique le 23 août dernier, ne pouvant plus supporter les (...)

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