Incontinence anale (active ou passive) : causes, symptômes, diagnostic, traitement
Il s’agit en effet d’une pathologie plus répandue qu’on ne le pense. Un million de Français souffrent d’incontinence anale selon la Société nationale française de gastroentérologie (SNFGE), soit 5,1 % de la population adulte dans le pays. L’incontinence anale peut avoir de nombreuses causes. Elle peut résulter d’un traumatisme ou être liée à une autre maladie. Dans tous les cas, des traitements médicaux peuvent être mis en place pour améliorer la qualité de vie des patients qui souffrent d’incontinence anale.
L’incontinence anale se définit par l’impossibilité de retenir des gaz ou des selles, que celles-ci soient liquides ou solides. On parle généralement d’incontinence anale lorsque le patient souffre de cette incapacité pendant plus de 3 mois. Il existe deux types d’incontinence anale :
La gravité de l’incontinence anale d’un patient est évaluée à l’aide d’un score. Le score d’incontinence anale de Jorge & Wexner est le plus souvent utilisé d’après le Club de réflexion des cabinets et groupes d’hépato-gastroentérologie. Il s’agit d’un test qui peut être rempli par le patient lui-même et qui aborde des sujets comme la prise de ralentisseurs de transit, les envies de déféquer pressantes ou encore les suintements de l’anus. La note maximale de 20/20 est donnée pour une incontinence anale majeure.
Différents symptômes sont liés à l’incontinence anale, dont la gravité peut varier selon les cas :
Il arrive aussi que l’incontinence anale soit accompagnée par une incontinence urinaire. (...)