Incontinence urinaire d’effort : causes, symptômes, exercices de rééducation et traitements

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Encore taboue, l’incontinence urinaire d’effort reste un trouble qui touche environ 20 % des femmes de plus de 40 ans. Une pathologie à forte prévalence féminine, moins rare qu’on ne le pense. Elle peut avoir un impact considérable sur la qualité de vie, si elle n’est pas correctement prise en charge.

Il existe plusieurs types d’incontinences urinaires. Ceux-ci se distinguent les uns des autres par le mécanisme de survenue qui les sous-tendent. L’incontinence urinaire d’effort constitue près de 40 % des cas d’incontinence, selon l’Assurance maladie. Pour rappel, l’incontinence urinaire résulte d’un déséquilibre entre les pressions exercées au sein de la vessie et de l’urètre. Chez une personne dont la continence est normale, la cavité vésicale est remplie à basse pression, alors que la pression intra-urétrale est élevée. Au cours de la miction, ces pressions s’inversent : la vessie se contracte, tandis que l’urètre se relâche afin de permettre l’évacuation des urines. Dans le cas de l’incontinence urinaire d’effort, les fuites urinaires surviennent principalement à l’occasion d’efforts physiques engendrant une hyperpression abdominale : toux, rires, éternuements, passage de la position assise à la position debout, course à pied…

Généralement, l’incontinence urinaire d’effort résulte d’un affaiblissement du plancher pelvien (muscles périnéaux) et/ou du sphincter urétral. Dans un cas comme dans l’autre, les différentes structures mises en cause n’assurent plus leurs missions correctement, (...)

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