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En Inde, le fléau des faux invités pilleurs de mariage

Kishan, 22 ans, avait pris soin de porter un costume neuf. Avec deux complices, il s’est ensuite rendu dans la salle des fêtes de Karkardooma, à New Delhi. Là, les trois compères se sont présentés comme des parents du marié.

“L’adolescent que Kishan avait présenté comme son neveu est parti jouer avec les enfants présents au mariage, et les deux autres voleurs se sont fondus dans la masse, félicitant le couple et discutant avec les invités”, raconte The Indian Express, quotidien anglophone de référence, dans son édition du 17 janvier.

Quelques heures plus tard, ils s’étaient évaporés dans la nature. Tout comme l’équivalent de 2 000 euros d’argent liquide, offert aux jeunes mariés par leurs vrais invités.

Un million d’euros de bijoux et d’argent

“La branche de la police de Delhi chargée des affaires criminelles a arrêté les trois hommes le mois dernier pour leur implication dans six vols lors de mariages à travers Delhi et sa banlieue, où ils auraient décampé avec des bijoux et de l’argent”, pour une valeur supérieure à un million d’euros.

Alors que la saison des mariages bat son plein, la police a lancé une dizaine d’opérations de ce type, et deux gangs ont déjà été arrêtés le mois dernier. Chaque année, à la même période, quatre ou cinq groupes de voleurs impliqués dans de multiples casses de mariage sont coincés par la police.

Complices en culottes courtes

Les forces de l’ordre conseillent aux organisateurs de mariage de renforcer la sécurité des événements afin d’empêcher les trouble-fêtes de se glisser parmi les convives. “Nous faisons circuler des photos des membres de gangs qui ont ciblé des mariages”, a déclaré un policier à l’Indian Express.

Ces gangs embauchent généralement des enfants de villages pour les aider à réaliser ces vols. “Les mineurs suivent une formation sur la façon de repérer les bijoux et autres objets coûteux lors d’un mariage et sur la façon de créer des distractions”, explique la police dans l’article. “L’enfant a pour instruction de ne pas révéler le nom de ses complices, s’il est pris.”

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