Infarctus chez la femme : une nouvelle étude met en lumière des causes génétiques

La génétique semble largement expliquer une forme d’infarctus qui touche principalement des femmes de moins de 60 ans, en bonne santé, selon les résultats d’une vaste étude qui pourraient permettre de mieux prendre en charge ces patientes.

Longtemps, on a considéré les femmes comme relativement protégées face aux maladies cardiovasculaires. Or contrairement à l’infarctus du myocarde, qui affecte principalement les hommes âgés ou en surpoids, la dissection spontanée de l’artère coronaire, plus connue sous l’acronyme « SCAD », est une cause d’infarctus dont neuf victimes sur dix sont des femmes entre 40 et 60 ans, apparemment en bonne santé.

« Je n’avais pas de cholestérol, j’étais sportive, je ne présentais pas le profil habituel », s’étonne encore Gaëlle Martin, 59 ans, victime d’un infarctus il y a cinq ans. Lorsqu’elle a ressenti des douleurs au thorax, prémices de son infarctus, elle s’est d’abord dit : « Je ne vais tout de même pas appeler le Samu ! ». C’est finalement SOS médecins qui la redirigera vers le 15. Prise en charge à l’hôpital, un examen des artères révélera sa SCAD.

Aujourd’hui elle doit prendre un traitement à vie pour fluidifier son sang et réguler sa tension. « Les victimes semblent souvent présenter le même profil : des femmes, actives, plutôt stressées », décrit cette enseignante à Rennes, qui a appris à « s’écouter » et a trouvé du soutien sur un groupe Facebook créé en 2019.

Dans le cas d’une SCAD, la paroi interne d’une artère se déchire et se sépare de la paroi externe. Le sang qui circule pénètre dans la déchirure, se répand dans l’espace entre les deux parois et forme un caillot qui, in fine,...

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