Infertilité secondaire : de quoi s'agit-il et pourquoi personne n'en parle ?

Tima Miroshnichenko

Tout semblait bien fonctionner la première fois, et pourtant... Au moment de concevoir leur deuxième enfant, certains couples tombent des nues. Alors qu’ils avaient réussi à avoir leur premier sans se poser de questions, le deuxième tarde à arriver. Cela concerne 14 % des femmes de moins de 50 ans. Un tout petit peu plus que pour l’infertilité primaire, qui concerne 11 à 12 % des couples. Pour 6 % des femmes en âge de procréer, ce deuxième bébé n’arrive même jamais, selon le HuffPost. C’est ce qu’on appelle l’infertilité secondaire. Plus précisément, on utilise ce terme lorsqu’une femme de moins de 35 ans qui a déjà accouché d’un premier enfant ne parvient pas à retomber enceinte après plus d’un an d’essais. Après 35 ans, l’infertilité secondaire est diagnostiquée après six mois d’essais infructueux.

Plusieurs éléments peuvent expliquer cette infertilité secondaire. En premier lieu, l’âge des parents joue un rôle majeur. Alors que nous faisons des enfants de plus en plus tard, l’envie de concevoir un second bébé peut survenir à la fin de la trentaine. Or, à cet âge, les spermatozoïdes sont souvent moins vigoureux et les ovules moins nombreux et de moins bonne qualité. Cela augmente notamment la probabilité d’arrêts naturels de grossesse dus à des embryons génétiquement anormaux. Après la première grossesse, l’utérus peut également présenter des lésions qui empêchent la nidation. Mais parfois, comme dans de nombreux cas d’infertilité, les causes sont inconnues. Une situation d’autant (...)

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