Inflation : aucune baisse de prix n'est prévue avant le printemps prochain, craignent les distributeurs

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Bruno Le Maire a brandi la menace de sanctions, quelques heures avant de recevoir industriels et distributeurs ce mercredi et ce jeudi. Le but du ministre de l’Économie, et de la ministre chargée du Commerce et des PME, Olivia Grégoire : faire baisser les prix alors que l’inflation alimentaire est toujours forte, en hausse de 12,7 % par rapport au même mois l’année dernière. Le ministre comptait leur demander « d’élargir le nombre de produits sur lequel (ils) peuvent faire des efforts », car malgré la liste de 1 000 produits qui existe déjà, cela n’est pas suffisant. Il souhaitait aussi que « plus d’industriels soient engagés » notamment « contre la vie chère et contre les prix trop élevés ». Enfin, il espérait des engagements « dans le temps ».

Mais après les premières réunions de ce mercredi, l’optimisme n’est pas de rigueur, selon l’AFP. Déjà, avant les premières réunions, plusieurs patrons de la grande distribution, de Système U et Intermarché notamment, ont évoqué une possible baisse des prix, mais pas avant le printemps prochain : « On espère pour mars », a concédé sur RTL le patron du groupement Intermarché, Thierry Cotillard. Cela coïncide avec la date des prochaines négociations annuelles entre industriels et distributeurs. Même son de cloche du côté du président de Système U, Dominique Schelcher, pour qui « le grand rendez-vous, c'est mars prochain ».

Des discussions constructives ?

« En attendant, on prend nos responsabilités », a-t-il ajouté sur Radio Class...


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