Injections d’acide hyaluronique clandestines : l’ANSM tire la sonnette d’alarme
Débordée face aux déclarations d'effets indésirables qu'elle reçoit après des injections d'acide hyaluronique par des non-médecins, l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) publie une mise au point.
L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a lancé l’alerte le 11 juillet dernier : elle a reçu « une quarantaine de déclarations d’effets indésirables à la suite d'injections d’acide hyaluronique visant à combler les rides ou à modifier le volume corporel, réalisées par des personnes –lorsque leur profession est connue– non autorisées », depuis le début de l’année.
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Ces actes de médecine esthétique, doivent, comme leur nom l’indique, être pratiqués par des professionnels. Elles sont « dangereuses et interdites » lorsqu’elles sont réalisées par des personnes non-qualifiées. Si seuls médecins et chirurgiens esthétiques peuvent les pratiquer, c’est parce que « leur formation et leur connaissance de l’anatomie du visage et du corps font qu’ils sont les seuls habilités et compétents pour garantir la sécurité des injections ». Celle-ci repose sur une bonne maîtrise des conditions d’hygiène, mais aussi une bonne connaissance du produit injectable.
Les effets indésirables possibles : nécrose, septicémie, contamination virale...
Lorsque ces conditions ne sont pas respectées, les conséquences peuvent être dramatiques. Le non-respect des règles d’asepsie peut mener à une infection locale pouvant se généraliser (septicémie), ou à une contamination virale (dont VIH) ou bactérienne. Ce dernier effet secondaire...
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