Instabilité. Damas secoué par un attentat meurtrier

La capitale syrienne a été le théâtre, ce mercredi 20 octobre, d’une attaque contre un bus militaire qui a fait au moins 14 morts. Une attaque qui remet en cause l’idée d’une Syrie redevenue sûre.

Au moins 14 personnes ont été tuées et trois autres blessées mercredi 20 octobre à Damas dans un attentat à la bombe visant un bus militaire. Il s’agit de l’attaque “la plus meurtrière” ayant frappé la capitale syrienne “depuis des années”, note Al-Jazeera.

Selon l’agence de presse officielle syrienne, ce bus transportant des soldats a été pris pour cible par “une attaque terroriste” au moyen de deux engins explosifs fixés sur le véhicule à son passage vers 6h45 du matin (heure locale) tout près du “pont du président”, situé dans le centre de la ville. Un troisième engin tombé du bus aurait été démantelé. L’attentat n’a pas été revendiqué dans l’immédiat.

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La précédente attaque de cette envergure date de mars 2017. À l’époque, un attentat contre le palais de Justice de la ville avait fait une trentaine de morts. L’opération avait été revendiquée par le groupe djihadiste État islamique.

Peu de temps après l’attentat de Damas, l’armée régulière avait procédé à des bombardements à Ariha, dans la province d’Idlib, au nord-ouest du pays, dernier grand bastion des rebelles et des djihadistes, faisant au moins 13 tués, en majorité des civils, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH). Un véritable “massacre”

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