En Iran, les femmes qui ne portent pas le voile en voiture recevront un SMS de contravention
Depuis plus de cent jours, les manifestations suite à la mort de la jeune iranienne Mahsa Amini le 16 septembre dernier perturbent le pays. Et si, comme le rapporte Le Parisien, la police des mœurs a depuis cessé d’arrêter les femmes marchant tête nue dans les rues et de les conduire au poste de police, celle-ci fait pourtant preuve de zèle en surveillant les femmes… dans leurs voitures.
Alors que celui-ci existe depuis déjà deux ans, un haut responsable de la police a déclaré à l’agence de presse Fars que “la police a commencé la nouvelle étape du programme Nazer-1 (“surveillance” en persan) à travers le pays”. Ce programme “porte sur l’absence de hijab dans les voitures” : les femmes qui ne le portent pas recevront alors un SMS. Le premier message reçu est le suivant : “L’absence du voile a été observée dans votre voiture. Il est nécessaire de respecter les normes de la société et de veiller à ne pas répéter cet acte”. En cas de récidive, les conséquences ne sont pas très claires.
Sur le même sujet ⋙ Fin de la police des mœurs en Iran : qu’est-ce que cela signifie vraiment ?⋙ "Ma famille a été emprisonnée et torturée" : Nina dénonce la dictature extrémiste en Iran
Une première version, supprimée depuis, indiquait que la contrevenante s’exposait “à des suites légales ou judiciaires” en cas de non-respect du code vestimentaire. Si ce SMS semble ne pas exposer à des mesures punitives ou des amendes, plusieurs députés ont affirmé que des amendes pourraient être données aux femmes (...)
(...) Cliquez ici pour voir la suite
Violences conjugales : le "pack nouveau départ" enfin disponible pour les victimes
Droits LGBT : l'Inde pourrait bientôt autoriser le mariage pour tous et toutes
Qu'est-ce que la méthode Loverboy, le comportement toxique et dangereux qui a fait le succès d'Andrew Tate ?
Affaire Andrew Tate : l'influenceur aurait déjà été arrêté pour viol en 2015, mais jamais inquiété
"Ça transforme les viols en sous-crimes" : les crimes sexuels ne sont désormais plus jugés en cour d'assises