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Iran : la militante Nahid Taghavi retourne en prison

Autorisée en juillet à quitter la prison iranienne où elle était détenue depuis près de deux ans afin de bénéficier d’un traitement médical, la militante pour les droits humains Nahid Taghavi a été à nouveau incarcérée.

« En dépit du fait qu’elle n’a pas achevé son traitement médical, ma mère Nahid Taghavi a été forcée de revenir à la prison d’Evin le dimanche 13 novembre », a écrit sa fille, Mariam Claren, sur Twitter.

Nahid Taghavi, architecte germano-iranienne de 67 ans, milite depuis des années pour les droits humains en Iran, en particulier les droits des femmes. Elle avait été arrêtée dans son appartement à Téhéran le 16 octobre 2020, selon l’ONG Société internationale pour les droits de l’homme (SIDH).

tweet nahid
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L’architecte, accusée d’avoir « mis en danger la sécurité de l’État », a été condamnée en août 2021 à 10 ans et 8 mois de prison pour appartenance à un groupe illégal et pour propagande contre le régime.

Problèmes de santé

Selon sa fille, la militante souffre de hernies discales multiples au cou et dans le dos et d’un syndrome du canal carpien à la main gauche. Nahid Taghavi souffre par ailleurs d’un diabète de type 2 et son état de santé s’était fortement dégradé après avoir contracté le Covid-19 en juillet 2021.

Malgré un état de santé toujours fragile, les autorités iraniennes ont décidé d’emprisonner à nouveau la militante dans la prison d’Evin, qui abrite les opposants politiques au régime.

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