IST : la piste qui est envisagée pour mieux informer les partenaires sexuels en cas d'infection
Chlamydiose, gonorrhée, syphilis ou trichomonase... Près de 374 millions de personnes contractent l’une de ces quatre infections sexuellement transmissibles (IST) chaque année. Depuis l'épidémie de Covid-19, les dépistages de ces maladies sont en forte baisse et en 2022, "les IST bactériennes sont globalement en hausse, l’épidémie du VIH est encore très active et le retard au diagnostic persiste, notamment pour les personnes éloignées du système de santé", indique la Haute Autorité de Santé (HAS), dans un communiqué mis en ligne le jeudi 9 mars 2023.
C'est dans une optique de mieux réglementer le cadre législatif autour de ces pathologies et d'offrir "au patient chez qui une IST est diagnostiquée la possibilité de choisir la manière d’informer son ou ses partenaire(s) et de favoriser ainsi l’initiation d’une démarche de notification", que l'autorité sanitaire a publié de nouvelles recommandations.
L'idée serait d'après la HAS, "que le professionnel de santé ou un tiers puissent informer le partenaire d’un patient avec le consentement de ce dernier". Or, à l'heure actuelle, cette possibilité n'est pas encore permise par le secret professionnel. Ainsi, une démarche de notification réalisée par un tiers (professionnel de santé, associatifs, médiateurs…), permettrait aux partenaires sexuels d'être informés d'une éventuelle infection.
L'autorité sanitaire précise également que ce relais serait pris "à la demande du patient et avec son consentement libre et éclairé".
Selon la HAS, (...)